Gerhard Andrey: «Si je ne suis pas élu, rien n’est perdu pour la suite de ma carrière politique»
Le Fribourgeois Gerhard Andrey est le premier élu vert à se lancer dans la course au Conseil fédéral pour tenter de décrocher un des deux sièges dévolus aujourd’hui au Parti libéral-radical. Grande interview.
Guillaume Chillier et Philippe Castella
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Conseil fédéral» Non, il n’a pas l’âme d’un kamikaze, Gerhard Andrey. Et pourtant, le Fribourgeois se dit prêt à relever un défi qui paraît impossible, devenir en décembre le premier écologiste à siéger au Conseil fédéral. Conseiller national depuis quatre ans, cet entrepreneur à succès dans le domaine numérique a annoncé mardi sa candidature à la candidature verte. Il est le premier à se lancer.
D’autres, plus capés que lui, ont déjà fait part de leur renoncement, à commencer par le président du parti Balthasar Glättli, la sénatrice genevoise Lisa Mazzone, ou les deux anciennes présidentes du Conseil national, la Bâloise Maya Graf et l’Argovienne Irène Kaelin. Et mercredi encore, le sénateur glaronais Mathias Zopfi.
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