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Cinéma: Tatami, un huis clos sportif très efficace sur la forme

Une athlète iranienne, en route pour les championnats mondiaux de judo, est persécutée par son gouvernement. Le début d’un thriller rondement mené.

Avec son noir et blanc très contrasté, Tatami amène une tension de chaque instant. © Praesens
Avec son noir et blanc très contrasté, Tatami amène une tension de chaque instant. © Praesens

Etienne Rey

Publié le 03.09.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Lors des championnats du monde de judo, une athlète iranienne est coupée dans son élan vers la victoire par des agents de l’Etat voyant d’un mauvais œil qu’elle puisse avoir à affronter, en finale, une concurrente israélienne. Au moyen de chantages, de pressions de plus en plus illicites et de la complicité viciée d’une coach moralement mise à rude épreuve, les sbires du gouvernement la harcèlent sans relâche ni scrupules.

Réalisé par le cinéaste israélien Guy Nattiv (le bon Skin et le plus mauvais Golda) et Zar Amir Ebrahimi (également actrice, ici dans le rôle complexe de l’entraîneuse, et actuellement à l’affiche de Shayda), Tatami est davantage un bon film de suspense qu’un pamphlet politique.

Ce récit, inspiré de ceux d’athlètes iraniens (et sûrement aussi d’artistes, telle la réalisatrice) ayant eu à choisir entre l’exil et des punitions allant de la torture à la mort, revêt donc une dimension politique indéniable. Même si malheureusement, par moments, l’aspect thr

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